En ancrant des preuves cryptographiques d’attestations sur une blockchain, les établissements publient des informations signées, auditées et traçables. Les recruteurs peuvent vérifier l’authenticité sans contacter l’émetteur, tandis que l’étudiant conserve le contrôle sur ce qu’il partage, et avec qui.
Les faux diplômes prospèrent quand la vérification est opaque. Des identités décentralisées et des justificatifs vérifiables rendent la falsification détectable immédiatement. Chaque document possède une signature liée à l’émetteur, rendant la contrefaçon visible en un clic, partout dans le monde.
À l’aide d’un QR sécurisé ou d’un lien vérifiable, un employeur peut confirmer un diplôme en moins d’une minute, sans appels ni courriels. Pour l’étudiant, c’est la fin des délais administratifs, et un accès plus rapide aux opportunités internationales.
Architecture fondamentale : identité, attestations et registres
Identités décentralisées et portefeuilles d’attestations
Les DID permettent à l’étudiant de posséder son identité numérique sans dépendre d’un fournisseur central. Un portefeuille sécurisé stocke les attestations signées, tandis que la vérification s’effectue par preuve cryptographique, préservant la confidentialité et réduisant l’exposition de données sensibles.
Contrats intelligents pour la gouvernance et la révocation
Des contrats intelligents définissent les rôles des émetteurs, les règles de publication et les mécanismes de révocation. Lorsqu’une erreur survient, l’établissement révoque l’attestation et publie un nouvel enregistrement, assurant la transparence tout en respectant la traçabilité et la responsabilité institutionnelle.
Standards ouverts : W3C Verifiable Credentials et eIDAS 2.0
L’adoption des Verifiable Credentials du W3C et la compatibilité eIDAS 2.0 favorisent l’interopérabilité. Les dossiers peuvent circuler entre pays, plateformes et systèmes d’information universitaires, en conservant la vérifiabilité et la valeur probante, sans enfermement propriétaire ni dépendance à un seul fournisseur.
Un master délivré à Paris peut être vérifié à Tokyo sans traducteur assermenté ni délai postal. Le destinataire scanne un QR, vérifie la signature, et obtient la confirmation instantanée, avec des métadonnées normalisées pour faciliter la compréhension internationale du contenu académique.
Cas d’usage concrets dans le parcours apprenant
Lors d’un échange Erasmus, les crédits ECTS sont publiés comme attestations signées. L’université d’accueil lit les preuves, reconnaît les unités et réduit les erreurs d’équivalences. L’étudiant suit en direct l’acceptation de ses acquis, évitant des semaines d’incertitude administrative.
Avant l’ancrage des preuves, assainissez les référentiels: normalisation des noms de cursus, détection des doublons, gouvernance des métadonnées. Une base propre garantit des attestations cohérentes, plus faciles à vérifier et à relier à des standards internationaux reconnus.
Interopérabilité avec les systèmes existants
Intégrez la solution avec le système d’information scolarité, le LMS et les annuaires. Des API et des connecteurs standards automatisent l’émission des justificatifs après validation académique, réduisant la charge des greffes et limitant les ressaisies manuelles sources d’erreurs.
Mesurer l’impact et mobiliser la communauté
Suivez des indicateurs concrets: temps moyen de vérification, taux de fraude détectée, satisfaction des recruteurs. Organisez des ateliers avec étudiants, alumni et employeurs. Partagez vos retours dans les commentaires et abonnez-vous pour découvrir nos gabarits et guides ouverts.
Histoires vraies et appels à participation
Nora scanne son portefeuille, partage son master vérifiable via un lien. Le recruteur confirme la signature et lui propose un entretien le jour même. Racontez-nous vos situations similaires et dites comment la vérification instantanée a accéléré vos démarches internationales réelles.